Le micro-débat
🕑 5 minutes
Le micro-débat est une activité utilisable aussi bien en présentiel qu'en distanciel. Elle se réalise à la suite d'un quiz individuel et met les élèves en situation de débat sur leurs réponses. Chacun devant argumenter sur ce qui l'a conduit à sa réponse.
Consultez la vidéo suivante définissant le concept de micro-débats en classe, puis répondez aux questions suivantes :
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Documents complémentaires :
Conseil sur la technique des micro-débats (extrait du livret "4 scenarios pour enseigner ou former à distance", Parmentier et Vicens, 2020). L'utilisation présentée est celle en situation de classe virtuelle à distance mais le principe est le même pour une utilisation en classe.
Micro-débats : le point de vue des élèves
🕑 5 minutes
Que pensent les élèves de cette activité pédagogique ?
Avis des élèves
🕑 5 minutes
Voici maintenant une vidéo (2 min) présentant les interviews d'étudiants. Regardez-la attentivement : la question qui suivra vous demandera de noter les réponses présentes dans la vidéo que vous n'aviez pas anticipées.
Voici les principaux éléments mentionnés par les étudiants :
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Analyse du point de vue des élèves
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Voici une proposition d'analyse des interviews des élèves suivant trois thématiques : l'engagement, la relation à l'enseignant et l'apprentissage.
L'engagement
La notion d'engagement est le thème qui revient le plus régulièrement : le sentiment d'être plus actif comparé à un cours purement transmissif. Il y a d'une part le plaisir dû à l'interaction entre élèves, car « on a plus envie d'y répondre à plusieurs que quand on est tout seul ». De plus l'activité question / discussion « oblige » les élèves à être « là », notamment par une légère pression sociale, via le fait de voir le nombre d'élèves ayant déjà répondus qui augmente au fur et à mesure. Ils ne se sentent plus seulement « passifs et assis sur leur chaise », avec cette activité ils « se forcent à réfléchir », ils « agissent ».
La relation à l'enseignant
Avec cette activité, répétée régulièrement dans un cours, les élèves se sentent « en interaction avec l'enseignant ». Il y a une réelle plus-value au cours (par rapport à un livre par exemple), car celui-ci « n'est pas seulement une quantité d'information qui arrive ».
On voit aussi que les élèves sont encore très sensibles au regard de l'enseignant vis-à-vis de ce qu'ils ne comprennent pas. Grâce à l'histogramme qui apparaît, les élèves se sentent « moins complexés par rapport à ce qu'ils ne comprennent pas », car ils voient clairement qu'ils ne sont pas les seuls à ne pas comprendre. Lors de la discussion avec leurs voisins, ce complexe diminue : « tout seul on n'aurait pas levé la main pour demander la question au prof » alors qu’« on a plus de facilités à demander à son voisin ».
L'apprentissage
Par la sélection des questions, l'enseignant met en valeurs certains points du cours. Les élèves peuvent ainsi avoir une vision plus claire de ce qui primordial et de ce qui est secondaire : « parfois les questions posées portaient sur des points qu'on n'avait pas forcément jugé primordiaux » et « cela nous permet de revoir ce qui est vraiment important ». Cela implique donc que l'enseignant doit interroger sur les points importants et non pas sur les notes en bas de page ou autres digressions.
La discussion entre élèves a aussi un effet positif sur l'apprentissage, par la co-création : ils doivent « se justifier lorsqu'ils pensent avoir juste » et « se remettent en question lorsqu'ils ont faux ». C'est un point important à bien expliquer aux élèves : l'objectif n'est pas d'avoir choisi la bonne réponse, mais de savoir l'expliquer ! Enfin, on constate parfois que nos mots, en tant qu'enseignant, n'arrivent pas à convaincre les étudiants. Il y a souvent un décalage entre nous, experts depuis plusieurs (dizaines d') années, et eux, en cours d'apprentissage. Un étudiant qui vient de comprendre une explication sait pourquoi il ne comprenait pas juste avant, ce qui le bloquait. Il peut donc expliquer plus facilement à son voisin qui souvent est bloqué pour les mêmes raisons : « quand on parle avec des mots qu'on utilise tous les jours nous, on se réexplique ça et cela devient plus clair ».
Mise en situation
🕑 10 minutes
Imaginez la situation suivante : après avoir expliqué un concept clé de votre cours, vous présentez un QCM à vos élèves et leur laissez le temps de voter. Une fois la première phase de votes terminée, l’histogramme des réponses apparaît et les élèves ne savent pas encore quelle est la bonne réponse. Que faites-vous ensuite ?
( Quelques précisions pour naviguer dans l'activité :
- Cliquez sur chaque cas dans l'ordre pour réaliser l'activité complètement.
- Pour chacune des questions, cliquez sur le graphique pour l'agrandir
- A la fin de chaque cas, cliquez sur la petite flèche bleue en haut à gauche pour revenir à la page d'accueil et ouvrir le cas suivant.)
Le penser-comparer-partager ➡️